10 ans. Déjà. C’est le temps qu’il nous aura fallu pour revoir l’affective marque de café de retour sur nos écrans. Souvenez-vous, de « Grand-mère sait faire un bon café » avec la mignonne petite musique (certes qualifiée de gniangnian aujourd’hui).

Même si le café n’est pas votre tasse de thé, vous avez sans doute eu ce petit regard inutilement attendri voire la petite larme en regardant ce spot pub. A nous vous pouvez l’avouer… C’est ce qu’on aime dans ce type de marque : leur capacité à savoir jouer de l’émotion comme on joue du violon.

Ça fonctionne l’émotion. On en a besoin. Cela devient même vitale.

Même si les consommateurs y sont de plus en plus confrontés, cela n’en reste pas moins une excellente recette. A choisir dans le rayon, ce sera celle qui aura su générer le plus de « petit quelque chose en moi » qui l’emportera et gagnera sa place dans le caddie.

Voilà pourquoi Café Grand-mère peut faire son come back sur les écrans en toute légitimité aujourd’hui. Restait juste un petit hic : son âge. Qu’à cela ne tienne, cure de jouvence pour la grande dame ! Avec tout notre respect.

Les marketeux en charge du sujet insistent, persistent et disent à qui veut bien l’entendre qu’il n’était absolument pas question de faire du jeunisme. Bon, on voudrait bien les croire, tout en se demandant pourquoi vouloir le nier à toutes forces. Mais tout de même reconnaissons que les choix opérés dans les initiatives laissent dubitatifs non ?

2 exemples nous interpellent.

La parution d’un livre destiné aux « vieux » pour leur permettre de comprendre le langage des « Djeun’s ». A lire OKLM.

Si on peut argumenter qu’il s’agit d’une démonstration d’attention portée à l’inter-générations qui va plutôt bien à la marque, cela peut aussi être perçu comme une volonté d’alpaguer de façon détournée une toute autre cible désormais.

Exemple 2, comme évoqué plus haut, la campagne « Au revoir Olivia ».

Bye bye la révélation de la bonne nouvelle pour tomber dans le tristoune. Bon, du coup ça n’aide pas à garder un bon souvenir tout ça. Mais il faut reconnaître que c’est une scène de vie comme une autre. Hélas.

A vos mouchoirs. On vous aura prévenu.